Attention! Un diable peut toujours en cacher un autre. À propos de l'introduction des images de l'enfer chez les Indiens de l'Altiplano bolivien (pt.1)
Resumen
Dans les Andes, le diable fut, bien entendu l'un des acteurs principaux des images et des danses d'une évangélisation qui postulait a priori la convergence des cultes idolâtres et des intentions démoniaques. On peut donc considérer qu'il n'y a guère de différence entre l’attitude développée par l’Eglise en Espagne lors des procès inquisitoriaux de celle qu’elle eut a l'égard des lndiens. Dans l’Édit de la Foi figurait en effet, une clause relative au monde diabolique métropolitain qui concernera également celui des Andes “... y que tengan o hayan tenido familiares invocando demonios y hecho cercos, preguntándoles algunas cosas y esperando respuestas dellos. O hayan sido brujos, brujas o hayan tenido pacto tacito o expreso con el demonio” (Monteserin, daos Redondo, 1996: 132). Rien cependant n’irait de soi daos la réalité, car si les missionnaires rencontrerent le démon dans les Andes ce n'est pas tant parce qu’il y apparaissait effectivement que parce qu’ils venaient d’Espagne l’y chercher. Était-il a l’intérieur des idoles ou peint sur les tableaux des églises, et le "diable au corps" était-il le fait des danses indiennes (taquis) ou des diabladas espagnoles?
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PDFDOI: http://dx.doi.org/10.22134/trace.34.1998.653
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